POURQUOI UN Pi (et pas un vélosolex)?

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Lecteur occasionnel d’Elektor© et d’Electronique Pratique©, je passais régulièrement sur des pubs vantant les mérites d’Arduino et de Raspberry. Je voyais bien, au fil des mois, se créer un intérêt croissant pour ces drôles de petites bêbêtes mais, faute de temps, je n’allai pas plus loin.

 

Tout récemment, un besoin précis m’a fait acquérir un lot de deux prises radiocommandées car la commande infrarouge d’une rampe de leds utilisée en éclairage indirect était restée collée (heureusement en mode ‘on’ car elle est incluse dans le boitier d’alimentation). En branchant la rampe manuellement j’observais un beau flash bleu aux contacts de la fiche mâle, accompagné d’un ‘clac’ évocateur. Pas étonnant que le petit relais soit resté collé si rapidement.

Le pouvoir de coupure des relais équipant les PC radiocommandées est bien plus important. D’où l’achat du kit de PC radiocommandées.

Par ailleurs, la lecture d’un article sur l’état actuel de l’Art en matière de domotique, évoquant, entre autres solutions, la mise en œuvre de ‘nano ordinateurs’ a recentré mon attention sur l’avancement technologique des kits de développement, micro-contrôleurs et autre PICs.

Nous sommes en Août 2014. Je fonce à la librairie du coin et tombe sur la publication « juillet-Août » d’Elektor. Une sélection de montages y est décrite dont certains sont basés sur ces nano-ordinateurs. Il y est également question d’un émulateur de Raspberry sous windows que je télécharge et installe dans la foulée.


Et là, je tombe de ma chaise en constatant qu’il s’agit d’une distribution Linux légère certes mais assez complète pour tourner sur une carte qui tient dans une grosse boite d’allumettes, (9*6*2.5cm) avec ports HDMI, USB, GPIO, bus I2C, etc, etc…

Et en mode graphique s’il vous plaît !

Mon sang ne fait qu'un tour!

Une petite investigation sur les blogs et les forums spécialisés qui sont légion, afin de confirmer mes choix. J’indiquerai en annexe les publications qui ont retenu mon attention.

Je commande sur Amazon le Raspberry Pi B+, une carte micro SD de bonne facture (sandisk Ultra Android 16Go) et un adaptateur HDMI / VGA de chez Cable Matters (alim externe incluse), sur les conseils de forumeurs spécialistes.

J’ai, par-devers moi, un clavier et une souris USB, un moniteur VGA de secours qui fera bien l’affaire, une rallonge HDMI une alim 5v 1000mA pour smartphone HTC et même une nappe IDE pour brancher plus tard sur le port GPIO. Que demande le peuple ?

Je file chez Cultura, feuilleter les quelques ouvrages destinés au débutant et j’emporte le bouquin de Tavernier : « Raspberry Pi, prise en main et premières réalisations » (Dunod). J’en lis la moitié l’espace d’un samedi (tout ce qui concerne l’installation). Je ne regrette vraiment pas mon choix.

…A une petite exception près que vous verrons plus tard.

Trois jours passent, et le matos arrive dans ma boite aux lettres. Le contenu est conforme à mes attentes, bien emballé et prêt à l’emploi.

C’est vraiment minuscule !

Moi qui ai vécu en « direct live » l’avènement des micro-ordinateurs : mon premier achat fût un Commodore PET 2001 en 1978, équipé d’un processeur à mot de 8 bits (6502 de Mos-Technology disparue en 2001) et de 8Ko de RAM (oui, huit malheureux kilo-octets, vous avez bien lu !!!) dont 1k de RAM vidéo. Ecran semi-graphique de 25 lignes sur 40 colonnes et un lecteur de cassettes audio pour le stockage…

Ah oui, je l’avais payé à l’époque 5000 FrF. L’équivalent de 3000€ d’aujourd’hui… Par comparaison, le Pi ne m’a coûté que 33€. (cents fois moins pour des performances plus de mille fois supérieures !). Mais bon, c’était il y a 40 ans ; époque où l’Argentine était encore capable de remporter la coupe du monde de foot.

50*50*50cm et 15kg (l’enveloppe était en tôle de 15/10è)

 

Ca laisse rêveur, non ?

 

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Allons, au diable la nostalgie et au boulot!


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